BlasonSites historiques Grimaldi de Monaco

Terres-de-Caux

  • Terres-de-Caux

    Vue de Fauville-en-Caux

    crédits : Guillaume DEFRANCE

  • Terres-de-Caux

    Vue aérienne de Fauville-en-Caux

    crédits : Avive communication

  • Terres-de-Caux

    Hôtel de Ville de Terres-de-Caux

    Mairie de Terres-de-Caux

  • Terres-de-Caux

    Panneau Rue des Grimaldi – Princes de Monaco

    crédits : Guillaume DEFRANCE

  • Terres-de-Caux

    Caserne des sapeurs-pompiers et casque de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Monaco offert en 1969 par le prince Rainier III de Monaco

    crédits : Mairie de Terres-de-Caux

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    Exposition Les Princes de Monaco en Normandie

    crédits : Mairie de Terres-de-Caux

  • Terres-de-Caux

    Eglise Notre-Dame de Fauville-en-Caux

    crédits : Mairie de Terres-de-Caux



Normandie

Terres-de-Caux

  • Pays : France
  • Région : Normandie
  • Département : Manche (50)

Contact

  • Jean-Marc VASSE
  • Hôtel de Ville, 76640 - TERRES-DE-CAUX
  • terresdecaux@terres-de-caux.fr
  • 02 35 96 74 11

Le pays de Caux noue une relation avec la Principauté de Monaco lors du mariage de Jacques IV de Goyon-Matignon, en 1715, avec la princesse Louise-Hippolyte. L'héritier normand abandonne noms et armes, devient Grimaldi, mais garde le titre de seigneur du duché d'Estouteville. En 1731, Jacques de Goyon-Matignon accède au trône sous le nom de Jacques Ier de Monaco. Il règne deux ans avant d'abdiquer en faveur de son fils Honoré III.

La châtellenie de Fauville, au sein du duché d'Estouteville, était un plein fief de haubert. Elle appartenait aux sires d'Estouteville depuis l'union entre Robert Ier et Jeanne Talbot, dame de Cleuville, au XIe siècle. La haute justice du duché d'Estouteville avait un prétoire secondaire à Fauville. Sur le territoire de la paroisse se trouvait une maladrerie avec une chapelle dédiée à saint Paul, dont les seigneurs d'Estouteville nommaient les desservants. Les halles étaient la propriété du prince de Monaco, ainsi que la maison de la Coutume, la grange Hertel, le moulin de Cantepie, et plusieurs fermes. Les droits prélevés par les princes sur le marché leur rapportaient plus de 6000 livres par an à la veille de la Révolution.

Au XVIIIe siècle, le bourg de Fauville est frappé par plusieurs incendies, consumant de nombreuses maisons à pans de bois et les halles du marché. Face à ces sinistres à répétition, une souscription paroissiale, lancée en 1769, aurait permis l’acquisition de crocs de fer, premier matériel pour lutter contre les incendies, grâce notamment à la contribution du prince Honoré III de Monaco. Le service de lutte contre les incendies est organisé en compagnie de sapeurs-pompiers en 1811.

En 1969, lors de l’inauguration du nouveau centre de Secours, situé Boulevard Alleaume, le prince Rainier III de Monaco fait parvenir à Bernard Thélu, maire de Fauville-en-Caux, un casque de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Monaco, marquant ainsi le bicentenaire de la souscription.

Au titre des documents qui attestent des liens entre Monaco et Fauville-en-Caux, on peut citer le chartrier du château de Valmont aux Archives départementales de la Seine-Maritime, et, dans les Archives du Palais princier de Monaco, deux plans du marché de la commune de Fauville-en-Caux de 1768 et 1789. Le plan de 1789 montre un projet de réinstallation du marché à l’extérieur du village. Le prince Honoré III avait, en effet pris la décision d’installer les halles et champ de foire sur la grande route de Rouen à Fécamp. La Révolution interrompit le projet, qui devait s'accompagner d'une opération de lotissement.